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L’aube étincelante lève ses draps flamboyants,
Mouvement de l’horizon en éclairs ondoyants.
Nos âmes comme des miroirs renvoient au silence
Les lumières peuplant nos rétines d’incandescence.
Ecoute le souffle du vent à nos oreilles pâles,
Ecoute le temps mourir dans nos bras en pétales.
Les roses offertes dans l’azur brûlent en corolles
Tissant des dentelles d’or aux confins des pôles.
O combien d’iris allumées en étincelles boréales,
Mes doigts dessinent dans le vide des mers Ă©tales.
Ecoute le souffle du vent à nos oreilles pâles,
Ecoute le temps mourir dans nos bras en pétales.
Un long voyage pour révéler la nudité du monde
Une longue quête pour s’agenouiller dans l’âtre,
Des braises informes de nuits pénétrantes furibondes
Dans mes synapses en myriades d’aurores rosâtre.
Ecoute le souffle du vent à nos oreilles pâles,
Ecoute le temps mourir dans nos bras en pétales.
Mon ami prince invisible des éléments inanimés
Dans nos pas et sous l’arche de nos vies réanimées,
Jaillit le feu sacré du cycle solaire encore renaissant
L’immortalité figée dans la main du dieu reconnaissant.
Ecoute le souffle du vent à nos oreilles pâles,
Ecoute le temps mourir dans nos bras en pétales.
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Oubli, vaincre l'addiction.