Les visages …
Ils apparaissent devant moi,
Sans que j’en connaisse la raison,
Avec des airs si tristes et si las,
Pour disparaître ensuite dans leurs maisons.
Les visages …
Mystères irrésolubles de leurs pauvres existences,
Marchant dans les rues sans connaître de répit,
Me jetant une pièce pour se donner bonne conscience,
En quittant leurs travails à l’heure de l’appétit.
Les visages …
Rarement s’arrêtant discuter avec moi,
Me donnant l’impression d’exister à nouveau,
C’est pour ces gens-là que je garde la foi,
Même si elle me quitte chaque jour un peu plus tôt.
Les visages !!
Défilant devant mes yeux continuellement,
Tous, en me fuyant du regard,
Je n’ai l’occasion que trop souvent,
De ne pouvoir leur dire qu’un au revoir.
Je dédis ce poème à tous les sans abris qui vivent dans le froid et qui sont trop souvent incompris !!