En hommage à la gentillesse et à la beauté de Pampille, fille du Pays Basque.

L'UNXSTIN est une petite rivière basque qui se jette à la mer à SOCOA



Voici le dernier jour de mes vacances basques,
Le temps est toujours gris, soleil reste caché ;
Il va falloir partir et transporter mes basques,
En d’autres lieux bénis, je pense à mon duché.

Car on a beau dire, moi, ce que je désire :
Revenir au pays, ce beau pays d’Anjou ;
C’est mon plus cher désir et bien sûr j’y aspire,
Malgré que dans mon cœur sommeille l’andalou.

La mer se retire, l’instant de la marée,
Moi, je prends mon auto pour rejoindre Avrillé,
Terminé les chansons accompagnant bourrée,
Que les bons auvergnats, à l’accent chevillé,

Nous jouaient certains soirs, au cours de leur passage.
Moi j’aurais préféré, dormir, il était tard ;
Mais je sacrifiais, mon sommeil à l’usage,
Même si l’usage, me paraissait bâtard.

Puis au petit matin, voila que je pardonne,
Je suis seul à lorgner la rivière Unxstin,
Avec ses belles eaux qui coulent et fredonnent,
Cristallin gazouillis, au son doux, argentin.

Et ce sublime instant régénère mon âme,
La force lui donnant, de quitter le pays,
En essuyant mes yeux d’où s’échappe une larme ;
Pourtant mon grand amour, n’aura jamais failli.

Capricorne, l14/10/2010