Pénurie

Vieux normand, dis moi ce que le nord mendie
Dans ses sables mouvant de petits graviers sales
Les coraux qu’on dénombre font dans la pénurie
Des couleurs aquarelles retournent au littorale

Et du vent ,dis moi quelle est cette agonie
L’Océan des beaux jours est pétri et enclin
A verser sur tes plages d’une flore appauvrie
La détresse d’une mer qui se ruine sans regain

Vieux normand, dis moi que les normands disent
Des méformes à frémir étouffés sous des flots
Si s’estompent chaque jours vos plus belles banquises
Sous les yeux attristés des anciens matelots

----------------
Le côté sombre fait partie de moi, même si je décide de le fuir. BM

C'est vrai et jolîment dit, donc c'est beau!

beau poème qui pose l'ardente et actuelle question d'un océan mal en point fragilisé par les catastrophes écologiques. Merci pour ce partage.
amitiés

Peut être qu’un vieux normand quelque peu marqué par les embruns dirait qu’il faut parfois savoir laisser passer la tempête, l’accepter quand elle se fait jour ; et rester prêt, voire anticiper le retour des beaux jours, prêt à étendre ses filets, prêt, le soir venu, à profiter du sable qui coule entre les doigts de pieds.

----------------
infos, poésie, photographie, recueils :

http://www.facebook.com/pages/Arnaud-Pastoret-Poesie-Photographie/150492441685554

Une réalité hélas qui devient un pain quotidien