Je reste des heures prostrées, devant un écran
Jai le regard vidé, et des membres tremblant
J’ai les yeux mouillés, et les joues entachées de pleurs
Je reste dans ma chambre enfermée, et ainsi passent les heures
Mes doigts pianotent, toujours les même pages
Et toujours je grignote, peut être afin d’atténuer cette rage
Lorsque je me lève, je suis las et fatiguée
Pourtant je dors sans rêve, mais je reste exténuée
Et quand devant le miroir je m’arrête, je suis figée
Les cernes noirs montrent ma guerre, je vois ma plaie
Et durant la journée, je fais bonne figure
Une fois rentrée, je me retrouve entre ces quatre murs
La vie perd alors son sens, le temps s’immobilise
L’angoisse plus que jamais me reprend et les démons m’envahissent
Mon esprit se torture sans que de réponses ne se dressent
Je m’endors tard dans la nuit sans que le désarroi ne cesse
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On a des mOts pour dire une peine légère,
Mais les grandes dOuleurs ne savent que se taire...