Dans la nuit chaude de Séville, la place de Santa Cruz s’éveille
Aux sons des guitares torrides où les castagnettes de merveilles
Déversent leur pluie à travers un flamenco orné de lumière rouge
D’une folle mesure de l’éventail de la sensuelle Carmen qui bouge
Sa robe rouge fendue à frou fou nous dévoile ses cuisses charmeuses
Et ses collants noirs scintillent de bonheur dans l’âme de cette danseuse
Quand les hommes applaudissent et subjugués par cette belle créature
Avec ses mains qui se balancent dans les sillons de nuages de couture
Quand Carmen approche en levant sa jambe comme une belle déesse
Des chants limpides allument la scène fiévreuse parfumée de sagesse
Quand sa fine lingerie nous charme dans ce décor d’un profond théâtre
Des projecteurs éclairent les rubis qui brillent dans le secret de l’âtre
Dans la nuit brûlante de Séville, les taureaux sont lâchés dans les rues
A la poursuite de la belle Carmen qui s’échappe loin de ce public de glue
Qui lui colle à ses talons pour savourer son parfum intime de grand amour…
Discrète, pudique se déshabille -t’-elle dans l’ombre d’une femme pour toujours !
Oh ! Carmen de Séville !
Notre grand cœur frétille…
A la couleur d’un soir
Où le flamenco est l’espoir !
Alain JANOCHA
Copyright 2009, diffusion, enregistrement ou exploitation d’informations nominatives interdites »