Je me débauche
Aux affrontements subtils de mes agaces
Au miroir du malentendu
Et du giron fatal
Et je sais que j’ai grandi
Comme une étoile qui troue le ciel
Terre-ferme
A l’inauguration de mes impasses
Je te tiens dans la durée de mes lacunes
Mer nocturne ou le sable est en déshérence
Je réinvente l’espace un univers vague
Ou chaque note a son sens de bonté
Son profile impudent
Une minute de plus,
Et je m’établis à la couleur de ton odeur
Et je sais que tu m’attends
A l’instant juste de me ma vigueur
Et je sais que je m’envenime
Contre l’insulte de ma cervelle
Cœur dilapidé
Cœur sans recours cœur sculpté
Sur le brasier des intitulations
Et j’implante la lassitude
Plus brulante qu’un cri aveugle
Tempête docile à l’éclair brisé
Mutilation de l’esprit vif
Jour naufrageur d’épaves
Sur le pavé des surdoués
inaugurations sans masques
ton corps avale l’ironie des siècles
douleur anonyme
ou je me dévaste
contre l’insulte de ton corps
dans la cohorte de tes rêves
signe multiplié
déraciné
chair absconse ; tripoténe
splendeur sournoise
sur l’arbre ou ton corps fait son nid
le fleuve qui rode a tes pieds
Se montre entièrement nu.