C'était la VIE, c'était ma vie
Mais ils ne voyaient rien
Perdus dans leurs ennuis
Et ignorant le bien

Il était rieur et vivant
Et dérangeait leur protocole
Ce n'était juste qu'un enfant
Qui voulait des farandoles

Mais il ne trouvait que jugement
Envers ses gestes spontanés
Ne trouvait que des coeurs rampant
Devant l'infâme méchanceté

J'ai voulu combler sa solitude
Et est arrivée la petite soeur
Mais leurs yeux comme d'habitude
N'ont rien perçu de ce bonheur

Je les imaginais grandir
S'aimant et se chamaillant
Et ne pensais au pire
Ce doux bonheur savourant

Ils ont laissé des traces
Sauvages et indélébiles
Ces empêcheurs de bonheur
Et de leurs actions basses
Inouvouables et viles
Ont démoli nos coeurs

Je voudrais leur dire leurs méfaits
Leur crier ma douleur et ma rage
Mais il est trop tard et jamais
Ils ne porteront ce carnage

Adieu à leur enfance blessée
Adieu à leur jeunesse brisée
Ne reste que ma vie saccagée

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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné