Ma présence n’est pas encore en ma mère
Et je sais qu’elle veut mourir.
Tout ce qu’elle vit est très amer.
Elle cherche à tout fuir.

C’est à cette période difficile,
Ou le suicide la viol,
Qu’une sensation se faufile :
Dans son cœur, je deviens le symbole

Elle cherche l’homme viril.
Elle trouve un mâle frivole.
Il était assez fertile
Dans son ventre, je m’isole.

En dépit de toute sa colère,
Elle sait qu’elle ne veut plus souffrir.
Trop d’amour déçu. Trop à satisfaire.
C’est sur moi qu’elle veut s’affranchir.

Dans le ventre de ma mère.
Je perçois mon avenir.
Je n’ai plus de père.
Je deviens sa joie de vivre.

Enfin, dans ses bras, je prends domicile.
Je deviens son monopole.
De sa vie; je suis le mobile.
« J’en porte lourd sur mes épaules. »

Plus tard, je perçois ces colères.
Ces frustrations me déchirent.
Elle fait sa propre guerre
Et j’en deviens son soupir.

Tout l’espoir et l’amour qu’elle désire,
Dans tout ça, je ne peux rien faire.
Je suis peut-être son atout salutaire,
Mais j’ai ma propre petite vie à vivre.

J’aimerais tant lui dire :
« Maman, même si je suis ta petite fille,
Je le sens quand ton coeur vacille.
Ne t’enferme pas dans ta coquille,
Car, en nous un soleil qui brille. »

Lyse.

superbe lyse, cette vision d'un enfant avant sa naissance et de tout ses ressenti, j'ai aimé , alors good luck.PHIL

j'ai beaucoup aimé l'originalité de ton texte