Je guette sans trêve
Ton être qui s'achève
En devenant un réel otage
Captif d'une piètre image
Peinturée de mille mirages
Et cernée de subterfuges
Je guette toujours non de loin
Une vague de chagrin
Rampant de façon interminable
Vers ton être fragile
Pour le pousser sans pitié
Dans un aven infernal
Où tu purgeras de façon infinie
Je guette toujours de près
Un tantinet de ta prestance
Qui s'effrite et s'envase
Dans la lagune de ton inconscience
Mais toi, tu fais encore table rase
De mille et une chutes...
Qui te poursuivent tous azimuts
Je guette encore et encore
Sous tous les rapports
Ton être interloqué....
Et qui succombe sans répit
À une vague inconnue
Qui t'emporterait impromptu
À des chemins ardus...
----------------