La nuit est noire, comme les entrailles de la terre.
Le noir est gris et fait germer les passions délétères.
Les cris s'élèvent, implorent, du centre de l'univers
Les damnés hurlent, s'entre-dévorent, s'injectent de l'attention

S'éborgnent, s'éviscèrent, tentent d'être en dévotion,
Pour expier, pour condescendre, pour implorer Cupidon.
Mais, les dieux ne sont guère enclins à la compassion,
Pour des abjectes créatures, veules, et sans religion,

Pour des facs-similés de pseudo-humains, agrippés à l'artimon.
Cependant, celles-ci perdurent dans leurs allégations mensongères
Il y a certainement erreur, elles ne pouvaient agir ainsi, sur terre.
Elles étaient surtout au service de leurs passions dévastatrices,

Cupides, avides, les yeux rivés, elles ignoraient leurs vices
Elles osaient avouer néanmoins, leurs plaisirs de débauche,
Or, il est bien trop tard, Satan a entamé sa fauche.
Et la nuit est encore toujours plus noire, plus inquiétante.

Vite un regard, peut-être un espoir, je vous le demande.
Mais, c'est fini, elle restera éteinte, pour l'éternité,
Pour les âmes noires, ayant croqué la volupté.