Douceur est la clarté, lorsque le soir descend,
Tout s'apaise dans la chaumière à peine éclairée;
Ainsi naissent dans la pénombre, des rêves dominants,
Qui apportent à mon âme des images éparpillées.

Le soleil couché plus tôt, a peint l'horizon,
Sous la voûte des cieux, mystique demeure,
Où le poète et sa plume, vibrent à l'unisson,
Forgeant quelques mots avant que l'astre ne meurt.

Dans ce clair obscure, bercée par les songes,
Prisonnière de ces murs, ma vie est éxile;
Soudain surgissent, des profondeurs qui me rongent,
De douloureux souvenirs pour mon esprit fragile.

Flamme est le feu qui brille en moi comme l'étoile,
Energie constante assoiffée de l'avant;
Ma peine est profonde, mais j'ai tissé ma toile,
Pour capter l'avenir dans ce fitule présent.

Pouvoir dans ce crépuscule, dompter la lumière,
Jouer avec les sons sur les orgues du vieux chêne,
Sceller pour toujours le temps et son mystère,
Enfin ne plus penser et s'endormir sans haine.

Merci pour ce crépuscule entre souvenirs et avenir.

Amitiés

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