Il m'est arrivé trés souvent
De penser au temps d'avant.
Alors la nostalgie m'envahit
De souvenirs que je revis.
Te souviens tu de notre rencontre passée
Chacun à sa fenétre à se regarder
A s'épier à tout moment
Comme deux tendres amants.
Que de signes de la main
Pour des rendez vous du lendemain
Et nous promener dans les rues
Pour nous embrasser sans retenue.
Et notre jeunesse de mai soixante huit
A nous protéger dans la fuite
Dans un café de quartier
Contre des affrontements déja commençés.
Dans ta jupe écossaise et ton gilet noir
Tu faisais retourner les hommes le soir
Qui me jalousaient certainement
Lorsque mon bras enlaçait ton cou tendrement.
Te rappelles tu de nos fous rires d'adolescents
En te montant sur mes épaules en hénissant
Et ta crainte de tomber
Quand je faisais exprés de trébucher.
Te souviens tu de cette place
Ou dans l'église nous avions pris place
Toi en blanc toujours aussi discréte
Au bras de ton pére sérieux comme on peut l'etre.
Et moi qui attendait
L'instant ou je te mettrais
L'anneau nuptiale
Qui nous lierais pour un bail.
Tant de temps depuis se sont écoulés
A traversé les tracas et les étés
A silloner la vie
Sans aucune trace d'ennuie.
Comment pourrais je exister
Sans ta présence à mes cotés
A pallier mes défaillances
A t 'aimer depuis notre connaissance.
LIONEL LIGNON le 3 janvier 2009
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