J'ai attendu ton appel durant des semaines
Après que mon attente soit vaine.
Toi la demoiselle qui traversait le chemin
Comme une apparition dans le lointain.
Ta jupe soulevée par un vent coquin
A te faire rougir d'être à la vue de chacun.
Je m'accroche dans mon ennui
A ne vivre que de sursis
A sursauter au moindre bruit
D'une hypothétique sonnerie.
J'ai mal à en crever
De ne plus pouvoir te toucher.
A l'idée de ne plus voir ton visage
Ton corps, la douceur de ton image.
Tu es parti sans rien dire
Me laissant seul avec nos souvenirs.
Tu ne reviendras jamais plus
Sans toi je suis perdu.
De la haut tu m'entends
Sangloter comme un enfant.
Tu as quitté trop tôt
Ce monde incognito.
Toi qui étais si discrète
Tu as lutté a en perdre la tête.
Maintenant je dois me faire à une autre vie
A oublier les objets qui t'identifient.
Avec le temps j'oublierai ton regard
Dans un an, dix ans peut être beaucoup plus tard.
LIONEL LIGNON le 22 janvier 2009
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