Plume de soie Inscrit le: 5/10/2008 De: Envois: 145 |
L'éternel va-et-vient du passé Insidieuse parole à mon oreille, Cafardeuse image à mes yeux. Partout sur moi tu veilles, Même lorsqu'on m'emmène au plus haut des cieux.
Ombre volatile derrière mes pas, Âme vaporeuse en mon corps, C'est l'esprit du scélérat Qui me poursuit de sa chambre de la mort.
Laissant en mon regard et ma voix Amertume et âcre goût de fiel. Tu as fait de ta présence une loi, Mais ne me laisseras-tu pas savourer le miel?
Serais-je toujours ainsi entre tes mains-chaînes, Prisonnière des souvenirs et du remords? Tu as pris pour corde mes veines, M'a assassinée comme un matador.
Souvent de mon avenir,tu fais un guichet fermé. Quel philtre boire pour vaincre ta nuit, Eloigner ton image,recoudre la plaie. Tu dévores mes sourires sous le masque de la mélancolie.
En voile noir,tu t'es déposé sur mes paupières, Troublant ma vue des merveilles. Sur mon chemin tel un amas de pierre, Démollissant les rêves de mes éveils.
La jeune fille marche et sourit, L'eau et calme et silencieuse, Mais depuis toujours,la petite fille crit Et pleure les heures nébuleuses.
Mais si la mécanique du coeur fonctionne, L'horloge de la vie sera peut-être réparée. L'amour a quelques fois des vertus sans bornes, En ses parages,le repos flâne comme un vent à explorer.
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