Ma belle, tu le sais, Il te l'a dit, tu vas mourir,
Un cancer te ronge sans cesse de l'interieur,
De ne plus jamais revoir le soleil tu as peur,
La vie va te quitter, la mort arriver, te finir.
Pour le moment tu vis encore, en souriant,
Et pour supporter encore ce dur obstacle,
Tu as du courage, la vie désormais se bâcle,
Mais pour l'instant, ma belle, tu as du cran.
Je t'aime, tu es courageuse, et je te connais,
Je sais que le jour de ta mort tu vas sourire,
En disant qu'on se verra quand je vais mourir,
Mais mon coeur souffre... Tu vas me quitter.
Grande choupette tu es si jolie avec tes cheveux,
Blonds, si beaux, si fins et si bouclés, si dorés,
Tes yeux d'un vert profond, tes yeux qui brillaient,
Et qui brilleront jusqu'à ce que s'éteigne ce feu.
Ce feu qui brûle, qui anime, qui chauffe en toi,
Ce désir de vivre, vivre encore un peu pour aimer,
Et tu le dis, Ã ce qui te sont chers, tu le fais.
Tu ne crois plus à un miracle, c'est comme ça.
Fatalité d'une ado de 15 ans tellement mignonne,
Qui a la joie de vivre jusqu'au bout, qu'on aime,
La joie et le bonheur, toujours, elle sème,
Elle vit, elle sourit, l'amour son roi, le rire son trône.
Annabelle,
Je t'aime.
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Poème de vie,
Poème fleuri,
Poème de fée,
Poème d'été...
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