Plume d'argent Inscrit le: 22/1/2007 De: sur le versant sud de mon coeur Envois: 360 |
Absorber l’essence de ton corps (acrostiche) A la tombée du jour, quand le soleil s’efface, Brisant tous les silences de la morne journée, S’excitent tous mes sens quand je te vois tourner, Oscillant tour à tour, côté pile, côté face.
Rieuse dans un soupir étouffé de désirs Balbutiant quelques mots, je n’entends plus ta voix. En attirant à moi tes épaules, délicat, Rieur dans un soupir étouffé de désirs.
La nuit nous appartient et la rosée alors, Entendra mes sanglots quand au petit matin, Seul je m’apitoierai de ce décor satin Sans toi à mes côtés, partie avant l’aurore.
En attendant, ravi, je caresse ta peau, Nul endroit n’est proscrit, nulle façon n’est bannie. Cristallin de plaisir que ma langue cueillit, Enivré trois cent fois, partant vers l’échafaud.
Divine comme une caresse, douce comme la pluie, Eternelle habitante de mon cœur palpitant. Traquée par mille voies, l’éternel conquérant, Obsédé par tes pores jouira dans la nuit.
Nul doute alors ma mie que nous serons ici, Cramponnés à la nuit, endormis et rêveurs. Oh ! Qu’il est bon d’aimer l’absence de son âme sœur, Respirer son odeur, apprécier son ennui.
Préserver son retour dans la nuit sans décors Seul alors absorber, l’essence de ton corps.
Esteban
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