Rhapsodie
Rancœur ! Le temple des amours s’est écroulé,
Fors la paix ; il pleura un roc foulé
Saveur d’un amer typhon de vengeance,
Qui rageait : « Que meure cette noire régence ! »
Soudain, par son regard d’errance il vit là -bas,
La Sombre Tour au loin, l’horizon fut trépas.
Dans sa folle haine il entra dans ce sombre antre
Où tout n’était que l’effroi blafard des grands chantres.
Devant lui, se présenta le démon odieux,
Cerbère de la porte ; nuls pleurs en ses yeux.
Le glaive puissant, il chargea d’un pas féroce
Ôtant entrailles et viscères du molosse.
Il vogua dans l’étrange château déchiré
Par l’air putréfié de l’obscur qui mirait
Les ombres vivantes, de part les meurtrières
Parsemant les vieux murs au grain délétère.
Au trône, il chut sur la chimère de ses pleurs
Qui observait ce glaive : augure du malheur.
Le valeureux plein de haine, frappa encore
Et encor, puis lança : « Danse noir Météore !
Mon cœur est empli de ton immonde poison,
Tu Ă´tas mon double : je prendrai ta toison
En guise de souvenir et de ma colère.
Que ton âme trépasse en mon chant séculaire ! »
De toute sa vie, ce vaillant chevalier,
Conta ses quêtes à sa cohorte d’alliés.
Malgré ses exploits, il ne put trouver un havre
De paix, hanté par le cauchemar du cadavre.
Texte protégé par copyright
Mon recueil: Le Phénix
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