Mirage Ă©tourdissant (re-suite)
Le sommeil m’est très lourd, le soleil s’est levé
Le ressac de la mer lève les voiles enfin
De ce rĂŞve incertain dans le petit matin
Je me sens fatigué ce rêve parfumé
Me revient en esprit, ma mémoire revit
Je revois ce départ sur le char maintenant.
Dans un monde perdu au fond de l’océan
Elle tient dans ses mains les rĂŞnes de ma vie.
J’ai peur de me noyer, me perdre dans les flots
Mais les eaux nous recouvrent et soudain je respire.
Je suis entre deux eaux c’est le cas de le dire
Mais la Reine au diadème me conduit sans un mot.
Son regard est moqueur elle rie de mes peurs
« Monsieur le doux rêveur allons quoi !! Du courage !!
Vous allez découvrir un monde doux et sage,
Où il n’existe point de guerres, ni de pleurs. »
Où m’emmenez-vous donc avec cet attelage ?
« Au fond des éléments, vous allez rencontrer
Un pays florissant fait d’amour, de beauté
Où la vie et la mort en ces lieux, n’ont plus d’âge. »
Quel est donc ce pays où l’homme vit dans l’eau ?
« C’est celui de Neptune, mon père bien aimé.
C’est vers lui aujourd’hui que je vais vous mener
Car il veut rencontrer un poète d’en haut. »
« Et vous êtes le seul quand je suis apparue
A m’avoir aperçu sur les bords de la grève.
Seul un cœur pur pouvait ressentir en ses rêves
Un autre monde a lui pour me voir toute nue. »
Mais les Dieux de l’Olympe n’ont jamais existé !
Dis-je dans un réflexe purement rationnel.
Ce continent perdu et ces Dieux irréels
Ne sont que des fabules dont Platon a conté. !
« Tu vas voir me dit-elle alors en souriant
Si ce qu’a raconté ton Platon est réel.
Tu vas être étonné me dit-elle cruelle
Car l’Atlantide est là sous tes pieds maintenant. »
Je vois hommes et femmes dans les eaux habillés
Avec des ors des perles et des bijoux nacrés
Je reste sidéré devant tant de beauté
La Reine prend ma main et m’entraîne, amusée.
A suivre
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