Il est des senteurs macabres
Lorsque le Diable rit
Haut perché sur l’Arbre
En corbeau de mes esprits
Lui, bête impure et satanée
Cet Antéchrist de mes clartés
Aux caresses des cantiques déchus
Lui qui de mon corps, bannit Jésus
Et puis l’innocence sacrée...
Puisque son crucifix là , en mon ventre
A coulé noir lorsque, violant mon antre
Son plumage m’a souillée
Et puisque sous mes veines
S’assèche la vaine prière
Et puisqu’encore je traîne
L’anathème, l'Autel mortifère
De ses péchés incestueux
En liturgies honteuses et intimes
De mes yeux perlant Dieu
Devenu cette lumière infirme…
Camille.PInachevé...
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet