Je prenais mon wagon
J’ai décris plusieurs fois déjà cette situation
Je vous fais un cours résumé
Tête vers la fenêtre, jambes allongées
Jusque-là tout va bien
Pas de quoi fouetter une petite vieille
Rien d’original que du commun
J’étais donc dans un train direction Cormeille
Quand surgit tout à coup
Mablung l’énorme loup
La bave aux lèvres, l’œil hargneux
Les canines retroussées, pas du tout heureux
Non je plaisante
Le train se remplit de façon fort déplaisante
Je fus coincé, incapable de bouger
Collé à la vitre, droit comme un piquet
On peut dire qu’a ce moment-lÃ
J’eu un balais dans le cul
Un de ces trop rares moments où on a envie de fraises tagada
Mais alors pas du tout, pas du tout cela me plu
J’ai vraiment l’esprit taquin
Au taquet des le matin
Ce la doit être mon cerveau embrumé
A coté la bière ne fait aucun effet
Enfin bref, j’arrête les digressions
Je reprends le fil de mon histoire
Je continue sinon j’y suis encore ce soir
Trêve de galéjades, de blagues à deux boulons
Je ne pouvais plus bouger donc
Coincé comme un pétoncle
Une jeune fille, plaisante ma foi,
Assise en face de moi
La péronnelle était nerveuse
Et battait du pieds un rythme inaudible
Son peton dans mon genou très sensible
Ne cesser de cogner, sale morveuse
Très rapidement excédé
Je finis par lui rétorquer
Moi aussi vous me plaisez
Mais je ne suis pas fan des coups de pieds
On peut s’arranger un petit cinq à sept
Mais faudra me promettre de ne pas me frapper
Je ne supporte pas les coups de tête
Préférant de loin les ébats dissipés
La demoiselle eut la bonté de rougir
De baisser les yeux très gêner
Je ne pus réprimer un sourire
Mais j’attends toujours mon baiser
On a bien le droit de rêver un peu
Le monde est suffisamment gris comme cela
Pour ne pas profiter du moindre instant sympa
Le but étant toujours et encore d’être heureux
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Everybody must get stoned
