Je respire l'air marin
Et écoute le refrain
Des vagues épuisées
Qui se couchent à mes pieds
Mais leur expiration
N'est qu'une transition
Pour un grand voyage
Elles doivent quitter la plage
Déchargées d'alluvions
Pour revoir les poissons
Et sans dire au-revoir
Elles laissent percevoir
Un recommencement
Toujours permanent
Habituées des rivages
Elles ne savent plus leur âge
Léché par les flots
Le sable est tout penaud
Il se serre, il a froid
C'est le désarroi
Forme un sol plus compact
Délicieux contact
Mesdames les mouettes
Rient et caquettent
J'avance alors très fière
Au bord de la mer
Pour voir des bateaux
Glisser sur des rouleaux
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Geneviève