La nuit m'attend,
Comme un rêve impatient,
Couché sur le sable, frais Gla ! Gla !
Et je dors déjà,
Échoué au fond de moi-même,
Le sang se presse dans mes veines,
J'ecoute mon cœur refluer les murs-murs du jour.
Y'a t'il un pays inconnu ?!
Une cité perdue ?!
Je regarde rouler : les mondes bien laids,
J'avance dans un paysage languissant.
Des visages se bousculent,
Leurs regards sont perçants.
Ici j'ai mal d'exister,
Comme un étranger attristé.
Et mes yeux déjà basculent.
Ah ! Vous êtes là mes amis si doux !
Tous assis à la table.
Vous riez de vos fables,
J'avais froid de vivre sans vous,
J'étais fou de penser respirer ailleurs,
Un air aussi rare que celui de l'amitié,
Je réchauffe mes mains à vos cœurs,
Mais j'ai peur de me réveiller...

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mes recueils :
1
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2a2594e4cf.html

https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2-2a25a45cff.html
2
edilivre /La rapsodie/