La parole inutile face au reste d'enfance
La teneur des propos n'a pas de consistance
Dans cet étrange tonneau danse et danse
La folle histoire de la perversité

La peur commande à toute injection
Dans les esprits et dans le sang
D'un poison sans réelle définition
De son inutile composition

L'être humain s'étiole derrière
La machinerie survoltée
Des sophistes patentés
Dans leur costume d'ex-communié

Les échos sans nom de la loi
Le Chapelier se font entendre
Aux âmes qui tendent l'oreille et la foi
Dans le cœur des hommes sans roy

L'amour est l'unique bouclier
Face à l'incurie des notables
De ces édiles qui comptent les fables
Lors de leurs agapes mémorables

Aime toi comme ton prochain
Aime voir chaque soir et matin
Les chaînes autour de nos mains
Prennent racines dans ton cœur