Dîtes...moi...ma...cousine...!!!...
Je vous fis, dans le temps, un pli de séraphin
Qui resta lettre morte au tréfonds d’un tiroir.
Aujourd’hui votre porte où, hélas, je vins choir
A ouvert son battant et je vous vois enfin.
Dîtes moi, vous si forte, à quoi donc mettre fin :
A mon culot d’antan, à ma cour de perchoir ?
Je suis, là , repentant, pour tenter de savoir ;
Dîtes moi quelle sorte accentue votre faim !
Je vous sais, à cette heure, attentive à mon sort
Ecoutant par ailleurs de mon cœur le ressort.
Les années ont passé mais l’ardeur est intacte.
L’amour en vieillissant acquiert de la saveur
Quand le teint blanchissant lui porte sa faveur.
L’inquiétude a cessé et j’ai bien plus de tact.
Noel