Je suis un être à l’imparfait
Je vivais des jours heureux au présent
Mais à présent
Le présent me hait
Et conditionnellement il me ressent
Jusqu’aux tréfonds
De mes effluves

Mon futur était dès lors incertain
Jusqu’à ce que tu me tendes ta main
Et que le passé antérieur
Sèche les pleurs
De mon cœur

J’ai cherché avec détermination
Le passé composé du rêve
Lui qui était plus que parfait
Au passé simple de mes gémissements
Et à la hauteur de mes aspirations
Mais le futur antérieur
A volé ce qui subsistait
De l’aube de mes vérités

Et depuis
Je pleure des larmes
Et la Madone berce
Le chagrin dans ses bras
Et réclame son homme
Contre l’opération du Saint-Esprit
Et utilise avec précaution
LE présent de ses enchantements
Pour que renaisse
Les mystères du passé
De ses reflets de charmes!

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Dragonne