Une brume légère assiège le vallon
Étalant son soyeux d'écharpe plutôt blanche.
Sur l’adret un marcheur, sans craindre l’avalanche,
Arpente le sentier, les arbres pour jalon.

Plus haut, vers le sommet, tout comme un blanc galon,
Un début de manteau habille quelques branches.
Va donc ! Preux randonneur sans montrer que tu flanches,
Ce lieu qui te séduit n’est point un doux salon !


Les vaches, les brebis sont toutes en étables !
Il faudra vous murer Ô bergers respectables
Avant de mettre aux prés vos fidèles troupeaux !

L’hiver est sur les rails et ce temps nous l’indique
Car au vent du couloir se choquent les drapeaux.
Le vallon est témoin de ce temps périodique !