Ces autres femmes ...
Et d’autres femmes, à leur tour
Comme leurs esprits anciens
Revenus transportent
Portent et reportent les torches enflammées …
Et moi, je vois encore, qu’on me dise leur courage … mais
Pour ce silence millénaire, vous voudrez bien l’entendre
Qui réveille l’âme féminine de la Terre et des Hommes …
Tes pieds nus mon Amour !
Toi la femme éveillée ! c’est le sol, c’est
Une chose aride qui comme l’étincelle à arroser
Aride comme union la rosée douce irradie l’amour divin
Des choses dites souples et fluides
Aux trois yeux grands ouverts
Ô aride, et qui étincèlent comme les codes de la vérité
Aux cosmiques des cheveux qui flambent
Et des mains qui bougent …
Et ici je vous le demande, n’est-ce pas le sol
Le toucher des blessures ?
Et les pieds nus bien plantés au terreau
Aride comme la mélodie des yeux décillés
N'est-ce aimer la Terre pour la ramener à la vie … ?
Cavalliero