Souvenirs d' enfance



Aujourd' hui, dans les infos,
Ce n' est pas une marre d' eau,
Mais une marre de sang,
Qui envahit l' écran.

Car aujourd' hui beaucoup de gens saignent,
Pour differentes raisons,
C' est comme une infection,
Mais certaines personnes,
On diré pas des hommes,
N' ayant ni pitié,
N' ayant ni sentiments,
Ils en deviennent violent,
Et se mettent a tuer...

Quand ça va s' arreter ?
C' est pas à moi qu' il faut demander,
Tout ce que je sais,
C' est ce que j' ai regardé,
Hier soir a la télé,
Et peut-être, demain, que ça va repasser ?

En regardant tout ça,
Je me souviens de toi,
Toi à qui,
On t' avais pris, ta belle vie,
Devenue un cauchemard,
Car tout était trop noir,
Tu ressentais le malheur,
Que vivaient les enfants,
Priver de leurs parents,
Servi par la douleur,
Assis en face de toi...
Puis tu regardes devant,
Une toute derniere fois,
La ville de ces enfants,
Avant de grimper dans un camion,
Tu t' y installes, au fond,
Et tu entends une voix,
Celle d' un soldat,
Pas plus agé que toi,
Tu compris que ça :
" Prochaine direction,
Camp de concentration "

Tout s' effondre à tes pieds,
Mais tu va pas pleurer,
A quoi ça servirait...?
Les enfants comprendraient....

3 heures plus tard,
Il est très tard le soir,
Tu rentres dans une douche,
Tu fermes ta bouche,
Comme tu fermes tes yeux,
Car, tu as maintenant,
Rejoins les cieux...
Il n' y a pas les enfants,
Ils vivent leurs derniers instants,
Quel terrible moment...

Toi, jeune juif condamné,
J' ai pensé a toi, toute la soirée,
Je connais toute cette histoire mais,
Tu m'as pourtant rien raconté,
Je l' ai pas deviné,
Je l' ai juste regardé,
Tu connaissait la voix,
De ce petit soldat,
Les mots qu' elle prononçait,
Je les ai tous dicté,
Le soldat s' était moi
Moi qui t' ai, envoyé là-bas,
Je le regrette, crois moi,
Mais tu me pardonneras pas,
Je sais pourquoi,
Je comprends pourquoi...

" Je l' ai juste regardé"...
Le soir a la télé,
J' ai beaucoup de désespoir,
Car j' ai l' impression de revoir,
Mes erreurs du passé,
Comme si elles remontaient,
Ce ne sont peut-être plus, des souvenirs d' enfance,
Mais la réalité ???


désolé pour les fautes...

Bienvenue, Spay. Merci pour ce beau poème, qui adopte le point de vue du soldat allemand bourré de remords.

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Bienvenue sur Oasis !
Ton texte est superbe : il est vrai que le remords ne peut effacer la faute mais peut tout a moins servir de lecon , du moins a ceux qui veulent vraiment choisir le chemin de l amour .
Tu écris tres bien !

Sandrine

bien venu sur oasis avec ce bel écrit très emouvant!!