A Baudelaire...
Ils t'ont rejeté, ils t'ont méprisé,
Dans la boue dans la fange tous ils t'ont traîné,
Un vulgaire pornographe, un fou, un névrosé,
Un travers de la société qu'il faille éliminer.
Depuis tes parents qui t'ont rejeté,
Jusqu'au inquisiteurs qui ont voulu te brûler,
Etaient-ils aveugles ces imbéciles ecervelés,
Au point de ne pas voir ton génie, ta beauté.
Et même Jeanne Duval ta complice bien aimée,
Qui dans son sang portait la cruauté,
D'un mal immonde qui doucement t'a rongé,
Te prenant la parole et te laissant muet.
N'aie crainte mon ami, ce temps là a changé,
Aux nues de la poésie tout le monde t'a porté,
Et grâce à l'albatros vaste oiseau ailé,
Le goût de la poésie est à jamais partagé...
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Et à travers ces quelques vers, me montrer à toi ouvert et sincère