Boucles de cheveux de chaque côté de son front
Comme une parenthèse du temps
Puis ses yeux “ verront “
Ce qui s’était passé ce jour là revient
Pourquoi m’y faire penser qu’aujourd’hui ?
Comme si assez grand pour comprendre , pour voir
Un fruit arrivé à maturité
Tu m’avais donné une couronne de feuille
Parce que c’était moi qui passais devant l’arbre contre lequel tu étais appuyée
La couronne n’a pas tenue longtemps parce que trop fragile
Juste le temps de faire quelques intervalles
Mais aujourd’hui la couronne me pique un rappel
Dans le grand jardin, là où se trouve les arbres de la ville
J’étais seul , mes pensées s’étaient endormies
Au moment où j’attendais un soutien
Comme Jésus dans le jardin de Betsémanie
Les apôtres dorment au moment où il n’a pas le choix que d’accepter son destin
L’homme est endormi
Quand l’homme arrive du bout du sentier menant au jardin
C’est pour le trahir
Au bout du sentier le temps m’a trahi
Il a laissé défiler les années sans elle
Il n’y a plus qu’un faux souvenir
Un souvenir construit comme si le temps n’avait pas bougé
Ce que je n’ai pas fait
Ce que l’on peut toujours refaire par imagination
Elle aussi est peut-être entrain de repenser à cet évènement
Au même moment que moi ?
Un baiser sur ses lèvres pour merci
La couronne de ses lèvres pour un baiser
Cils en auvent
Où sont les couronnes
La reine s'éclipse en traîne de rivière
depuis le sommet de la montagne
Le roi s'envole de la cime de l'arbre au moindre coup de vent
Cette dernière roule sur le sol
l'autre se sent rouler sur les bouillon des eaux qu'un canot impatient prend au passage dans ses bras d'eau
Dans le décor d'or d'une journée ensoleillée
Une Roy Otée
Espoir d'un 1 après le vingt
Très belle et heureuse année à tous
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domi.gondrand@laposte.net
