Tu me crois si tu veux... (Rondeau, écho pour Antoine)
Tu me crois si tu veux...
Tu me crois si tu veux, par chance vacciné
Par le fond de l'oreille et non le fond du nez
Me suis vu déplacé de ma vieille tanière
Par Euterpe, un virus aux chantantes manières
Vers l'astre Poésie où je vis confiné
Par un vers d'opéra je devins nouveau-né
Je le joue puis l'écris ; peux-tu l'imaginer
Quand fleurit le rondeau, comme en ta jardinière ?
Tu me crois si tu veux
La foule clamera « c'est un illuminé ! »
Bon, mais ne suis pas seul, toi aussi mon aîné
Moi, Bruno, troubadour et masque en mentonnière
Sur les amours chantants j'ai brodé ma bannière
Me brave le méchant ? Je vis rasséréné
Tu me crois si tu veux
Keraban – © – mercredi 22 décembre 2020
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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