Plume de platine Inscrit le: 23/4/2013 De: Envois: 5078 |
Lou papet Souvent, là -haut sur la colline, adossée à l'olivier centenaire, Au petit matin, frileuse, je pense; Mes visions vagabondent vers ce vieux cimetière Dont la cicatrice amère s'invite sans arrogance.
Elle se déverse dans ma mémoire, Comme une poudre embuée d'hier, Et dans ma jeunesse sans histoire, Conte les larmes oubliées dans la lumière.
Papet, prends ton galoubet, et enivre moi Je t'écoute, tout s'enfuit, sans murmure Une ombre de plaisir, un hasard sans émoi Partons, toi et moi, pour un monde sans biffure....
Je t'aime ..
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