un poème tiré de mon livre "Pérégrinations" publié chez Edilivre
Oh toi venu au monde en pleurs
Alors qu’autour de toi les gens étaient joyeux
Å’uvre pour le jour, ou les gens autour de toi, pleurent
Et toi tu t’en iras tranquille, content et heureux
Et tu laisseras derrière toi, passion, tristesse, colère et fureur
Ton âme voguera sur le dos des anges dans un linceul soyeux
La vie est faite d’embûches et d’épreuves
L’au-delà pour la réussite ou l’échec
Chacun verra devant lui ses actes avec preuves
Devant le Seigneur, nul ne prétendra être un évêque
Ses envoyés ont enregistré tous les actes
Bons ou mauvais ils seront mentionnés
Par lieux, par excès et par date
Et te guideront là où tu seras pensionné
Ici-bas tu exiges pour ton travail un salaire
Mais là -bas c’est le salaire qui exige un travail
Ce que tu fais ici-bas, il s’éclipse, il se perd
LÃ -bas tu trouveras tes faits et ton bail
Tout ce qu’a engrangé ta main, ou ta langue
Il virevoltera au-dessus de toi tel un oiseau
Tu auras honte de le regarder, et tes pieds qui tanguent
Tu te souviendras de ton éloignement du beau
Commence à aimer ton prochain
D’un amour pur et sincère
Expurge de ton cœur ce qui est malsain
Et fait de ton cœur un vénérable sanctuaire
Tu sentiras la lueur et l’essence de l’humain
Et une larme de joie intérieure accompagnera tes prières
Tu seras aimé par ton seigneur
Lorsque tu seras devant lui, tu seras heureux
Fais ce que tu peux pour le meilleur
N’engrange pas des actes qui te rendront malheureux
En ce monde plein de glissades
Chacun essaie de jouer à sa manière
En ce monde plein de ruades
C’est le pauvre qui reçoit les pierres
Le nanti s’offre autant de grillades
Et le pauvre en pleurs chevauche la mer
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