C’est à peine si j’ose dire : je suis blonde
Y’a-t-il femelle plus bécasse en ce monde ?
A ne vouloir les compter pour des prunes,
Les brunes, seules, useraient-elles de leur plume ?

Balivernes que tout ce déballage
D’histoires à un balle

On entend à tout va, sotte comme une blonde
Tu connais la dernière sur les blondes ?

Toutes ces histoires nous gavent
Mais ceci n’est pas trop grave
De note, elles n’atteignent l’octave
Et ce, pour une seule raison
Même de simples, une cargaison
S’esclafferait au diapason
De par leur aisée compréhension…

Les blondes font-elles si peur ?

Elles sont filles de Lune
Craint-on que de par leur clarté
Elles éclipsent les brunes…

Les blondes sont filles de Soleil
Craint-on que du lever au coucher
Elles irradient de lumières diaprées
Et ne radient à jamais les non pareilles…

Elles se déclinent en gamme infinie
De la naturelle belle des champs
A l’envoûtante vénitienne.

Blonde je suis…Blonde je resterai
Sotte à vous de juger…


(Comité de Défense des Blondes)

Mais je vous rassure, si vos histoires me sont dites sur un ton taquin et non mesquin, je suis la première à en rire… J’ai de l’humour, c’était juste un petit mot d’humeur… du à une mesquinerie ad hoc….