-Hié-ro-gly-phes- (en stock.)
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(Passeur de mots.)

J’ai tant usé mes mots,
au fond de tant d’insolence.
Le jour se lève, brise les maux,
éclaire, roule aux pierres du silence.

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Près des papyrus rabattus,
le calame hèle le jour apparu,
une armée de tambours pointus,
dansent pour les amis disparus.

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Les pierres hurlent dans le sang,
funambules au gré des maux,
marchent au soleil blondissant,
l’insolence se repaït de ses mots.

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Les écrits vains se réveillent,
brisés sous le sceau du silence,
la tombe au refuge des merveilles,
baigne le mystère paré de vigilance.

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Clepsydre à la vallée des proscrits,
le sable coule à son triste essor,
pousse les mots, sans un cri,
jette aux maux un dernier sort.

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(Excusez les fautes ! je débute en hiéroglyphes.)

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