Ma fille allez en paix
Et demeurez sereine !
Oubliez donc ce faix
Dont vous fûtes la Reine !

Ma fille il est grand temps
Pour vous d’aimer l’école
Celle qui, pour longtemps,
Sera plus que bricole !

Ma fille ayez pour foi
D’aider toute personne
Luttant contre la loi
Qui la dit polissonne !

Ma fille sans couiner
Quittez cette idée folle
Qui semble vous miner
Trompant votre boussole !

Ma fille ne pleurez
De vous savoir nubile !
Convolez, demeurez
Sans doper votre bile !

Ma fille en ces doux jeux
Gardez la tête froide !
Il n’y a dans les cieux
Que l'idiot d'âme roide !