J’aimerais tant revoir Montand. A Bobino, à l’Olympia. Entendre tous ces cris, tous ces applaudissements. Sa grande silhouette, en nous à jamais restera.
En balayant les feuilles mortes, Je partais à bicyclette Sans Paulette que dans mon cœur je porte Mais tout en gardant du soleil plein la tête.
Je pouvais dire, j’ai de la veine Quand montaient les trois petites notes de musique. La Marie Vison apparaissait alors sans peine Et à Paris, avec elle tout devenait magique.
Et puis, il y avait son pote le Gitan. Celui qui avait bien connu Batling Joe. Il avait tant de soleil plein la tête Qu’il n’avait aucun mal à chanter bien haut.
Maintenant que tu es parti, Mon bon Yves, mon grand Escogriffe, Mon cœur est vide. Tout est fini. Même les plaines du Far West restent grises.
La chanson de ma rue restera toujours. Tes roses ne faneront jamais, tu sais. La haut, tu côtoies tous ces grands poètes de l’amour. Reste comme cela, clopin-clopant, chapeau le Papet.