No man’s land
Tu t’es inventée une nouvelle vie
Un nouvel univers, un autre ciel
Une famille aimante et des amies
Tout un monde au-delà du réel.
Et quant le jour, inexorablement, se lève
Ta souffrance revient, la douleur est présente
Se ferme alors le monde magique du rĂŞve
Perdue et seule, dans cette mortification si lente.
Tu recherches l’hyménée, même à son cours
Le plus dur, hors de la peine et de l’insulte
Tout en toi n’est que manques d’amours
Celui d’enfant, adolescente comme celui d’adulte.
Il te reste l’Espoir pour ne pas en finir
Un regard morne sur cette pauvre terre
Ton corps martyrisé, tu le laisses dépérir
Et le traine sur la route du proche cimetière.
Le mal te ronge, conquérant et te détruit
De toi tu as l’image de la seule coupable
Plus de cri, abimée, tu avances sans bruit
Mais de quels maux, es-tu donc capable ?
Enfant non souhaité, et déjà dans la mort
Le souffle de la vie n’est qu’un bruissement
Tu traverses les jours, sure, du morbide sort
Mais nous, on entoure avec notre acharnement…
Et si la roue de ta vie continue Ă tourner
Tu le dois à l’amour que tous, nous t’offrons
Nous qui ne te laisserons pas expirer,
Avec nos mots, notre chaleur, nos bonnes raisons.
Chaque jour, un peu plus, dans ton no man’s land
Nous pénétrons pour chasser tous tes démons
Dans ta jungle de délires, cette insipide lande
Aie foi en notre fidélité et l’amour que nous te portons.
A C....
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Des mots contres des maux
Et l'espoir en Ă©cho...