Impatience , maléfice ...Inconscience, sacrifice ... du complice
Lorsque mon plaisir devient repentir
Lorsque mon rire devient pleurs
Lorsque mon sourire devient fureur
Lorsque mon flair devient frayeur
Lorsque mon désir devient aigreur
Lorsque ma joie de vivre devient horreur
Lorsque mon allégresse devient malheur
Lorsque ma présence devient terreur
Lorsque je serai fier d’être son admirateur
Que dois-je faire ?
Voir ce monde immonde comme un enfer
Où règnent les diablotins et Lucifer ?
La belle affaire !
Je deviendrai un petit apĂ´tre
Je fermerai ma grande porte
J’ouvrirai ma vieille fenêtre
Je voudrai que ma maîtresse sorte
Je voudrai qu’elle parte
Qu’elle soit très forte
J’aimerai qu’elle égorge sa peine
Qu’elle néglige son spleen
Qu’elle reste ma souveraine
Je souhaiterai qu’elle devienne ma reine
Sans alexandrins, sans légendes
Sans mythes , sans rengaines
Avec du sang vivant dans ses veines !
Lorsque ma journée devient une nuit
Lorsque ma nuit devient une glu
Lorsque ma glu devient une félonie
Lorsque ma félonie devient minuit
Lorsque mon minuit devient une insomnie
Lorsque mon insomnie devient une pneumonie
Lorsque ma pneumonie devient une infamie
Lorsque mon infamie devient une allergie
Lorsque mon allergie devient une folie
Lorsque ma folie devient une ironie
Que dois-je faire ?
Voir ce monde immonde comme un paradis
Où se déhanchent les houris et les maudits ?
La belle affaire !
Je deviendrai un effroyable aventurier
Je serai le maraîcher de ma terre
Le brigand de ses frontières
Je servirai ma messe
Je voudrai que ma maîtresse
Se taise et se plaise
Il faudra qu’elle caresse ses braises
Qu’elle enlace sa falaise
Qu’elle suce ses fraises
Qu’elle graisse ses cuisses
Qu’elle embrasse ses déesses
Qu’elle devienne ma cantatrice
Qu’elle soit enfin mon impératrice !
HĂ©las
Ma maîtresse ne veut rien
Elle est sûre que tout va bien
Elle accepte que je sois des siens
Elle prie pour que nous vivions tous les deux
Que nous nous aimions comme des vieux
Et que nous soyons follement heureux
Sans jamais ĂŞtre peureux !
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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rĂŞvant de sa mie!!!
