Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1950 |
JUNGLES La jungle tropicale,
L'avion s'écrasa dans la jungle tropicale Seul survivant perdu au cœur de la forêt dense Égaré dans la végétation verte et luxuriante Survivra-t'il dans ces lieux chauds et humides.
L'enfant apeuré, pleurait en longs sanglots La jungle l'observait, l'épiait et attendait Avec un silence total, lourd et pesant Elle retenait son souffle pour le calmer.
Il fallait à tout prix protéger le petit homme La jungle par bonté ouvrit ses bras amicaux Les animaux sauvages renoncèrent à leur instinct A pas feutrés, ils s'approchèrent de l'humain.
L'enfant surpris, interloqué, regardait ces bêtes Venir vers lui, il n'avait pas peur, totalement confiant Il souriait, quelques singes le prirent dans leurs bras Pour le rassurer, ensemble, ils n'étaient plus des ennemis !
La jungle urbaine,
La cité avait phagocyté les territoires sauvages Il ne restait que quelques îlots épars et ténus Les animaux carnivores étaient détenus dans les zoos Exposés comme des trophées au public visiteur.
Quelques rebelles s'étaient réfugiés dans les montagnes La dernière meute de loups survivait de charognes L'ultime résistant efflanqué et affamé se rend aux humains Il a perdu sa hargne, l'instinct du chasseur téméraire.
Mais le lupus, louveteau avait vécu chez les hommes Par miracle, au contact d'un sage, apprit leur langage Enfermé dans une cage de fer, il regarde son gardien Fixement et lui parle, le geôlier tombe à la renverse.
Toi l'animal qui marche sur deux pattes qui es-tu vraiment ? Tu te prétends supérieur à tous les animaux par ton intelligence Mais au fond tu es comme nous, qu'une bête sur cette terre Tu as détruit mon monde, tu périras dans ta jungle urbaine !
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