Je réfléchis,
Et me triture le cerveau
Pour trouver les mots
Qui renverront l’écho
De mon cœur chamallow

Je marmonne,
Et chuchote au petit jour
D’éloquents discours,
Pour demander à la lune
Que chacun ait sa chacune

Je lui avoue,
Que mon cœur est un soleil
En tout point pareil
A l’astre du grand jour
Son éternel et si bel amour…

Qu’elle connait,
La tendre prière à réciter
Pour plaire à une fiancée,
Qu’elle ne peut me laisser choir
Sans me révéler son savoir…

Elle me répond,
De façon inattendue :
Ne sois pas si ingénu,
Je n’ai pas ce pouvoir
Ne t’invente pas d’histoires !

Vois-tu,
Depuis des millénaires
Que je lui cours derrière,
Il ne fait que s’éclipser
Et je ne peux l’approcher !

Alors mon ami,
Si tu veux une fiancée
Tu n’as pas fini de galérer
N’étant ni jeune, ni riche, ni beau
Tu n’as rien de ce qu’il faut !

J’imagine alors,
La gueule béante d’un précipice
Ou dans les ténèbres, je glisse
Immergé dans un rêve enivré
Ou se noient tous mes souhaits !

Puis soudain,
Le jour pénètre la demeure
C’est le matin, il est l’heure
Café, croissant, pas le temps,
Je sors, ballotté par le vent,
Il pleut, et seul mon vieux pépin
M’escorte en me tenant la main !