D’un côté des livres sacralisés
Qui sombrent dans la froide indifférence
Et de l’autre côté ceux qui le volent
Pour en faire un escabeau

Et pourtant les mots ne sont pas innocents
Ils disent ce qu’ils veulent dire
Tout à coup d’un seul coup
Ils se spécialisent dans la macabre

Et par là des récits merveilleux
Des contes à la fin heureuse
Ou des fables bien sonnées

L’escabeau a chuté et avec lui les ivres à moitié ouvert
Cessent de dire des mensonges
Pour prendre à la gorge les doctes innocents //

La lumière des livres est parfois bien cachée, à l'ombre de leurs mots.

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deux pas sages

Oh bravo pour de tel écrit qui laisse le lecteur méditer sur le sort des livres et des mots après avoir longtemps servi : sorte d'escabeau ayant fini aux funérailles, quelle sorte de destin malheureux.

Bravo cher poète, en peu de mots bien combinés, vous êtes arrivés à nous présenter quelque chose de merveilleux faisant penser penser à autant de choses de grandes valeurs qui finissent par avoir une fin horrible et mécréante.

Sincères amitiés.

Ahmed B.

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A propos de moi

L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...

Bonjour Richards,

Superbe évocation de ces livres !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)