Mémoire noire
Qu'aucune terre n'enterre
Dans tout l'orient.
Regarde l'histoire
Elle se refait à l'envers,
Le président.
La belle des gloires
Ne laisse guère d'échos derrière,
Fond dans le vent.
Regarde le soir
Entre les rives des deux rivières,
Meurent les gens.
Regarde sans voir
La corde qui serre le cou d'une guerre,
Meurt l’enfant.
Ecoute sans croire,
La fanfare qui défile tard,
Les voeux de l'an.
Le bruit des chars
Mêlé aux cris d'espoir bâtard,
Pleureuses de chant.
La soif de boire
Le miel caché du trésor noir
Arrosé de sang.
Merci pour ce poème le reve, les enfants meurent dans les rues de la ville, l'enjeu est clair comme de l'or noir...