Au petit matin frileux au premier coup de sirène,
Préssés,ils se rendent à leur dur travail quotidien.
Ou ils triment tous les jours avec tant de peine
Mais ils sont heureux et ne soucient de rien.
Vêtus de leurs vieux habits poussiéreux,
Tenant leurs lampes, comme lueur d’espoir,
Ils s’engouffrent dans le labyrinthe ténébreux,
Ressemblant à de faibles silhouettes noires.
Ils creusent dans le roc à grandes sueurs,
Pour extraire de la matière première.
Ils tirent les wagons de force et de vigueur,
Remplis de fruit de leur dur labeur.
Un éboulement se produit sans le prévoir,
Et ensevelit dès corps mutilés en lambeaux.
Le sang et la sueur se mêlent dans le noir
Des galeries qui deviennent leur tombeau.
Certes, on les appelle les « gueules noires »,
Mais ils ont le cœur blanc, le visage sain.
Bien las,, ils rentrent tous heureux le soir
Pour revenir aux mines demain matin.
Youcef