Lorsque j’entends ta voix déclamer tous ces vers
Je me dis qu’il est beau notre étrange univers.
J’ai cessé, depuis peu, d’avoir voix au chapitre
Ce qui me prive hélas de ce charmant pupitre.
Mais toi, trouvère en verve, échappe à ce travers !
Tes textes policés ont des reflets divers,
Nous faisant tous rêver, sans nous prendre à revers.
Je devine aussitôt que sort un nouveau titre
Lorsque j’entends ta voix !
Toujours de bonne humeur, Ã cent lieues des pervers
Tu me donnes de l’heur, quand sont froids mes hivers.
Ami, prends donc ton verre et vois près de ta vitre
Cet être déguisé qui s’affaire en chat pitre.
J’aime tant me grimer, me montrer en convers
Lorsque j’entends ta voix !