Aux yeux des purs, oui, tout est pur,
La rosée du petit matin,
A un parfum de romarin,
Promettant neuves aventures.

Elle s’enivre de l’Azur,
Affrontant le feu du soleil,
Sentant du désir la brûlure,
Sa joie de vivre est sans pareille.

Elle ne baisse pas les yeux,
Jamais n’évite les regards,
Elle a le cœur très généreux,
Laissant une chance au hasard.

On peur lire sur son visage,
Nul voile ne le dissimule,
Elle n’a besoin de grimage,
Et jamais elle ne simule.

Elle ne se revêt de bure,
Elle fuit les murs des couvents,
Haïssant toutes les censures,
Elle est fille tout simplement.

À son corps ne veut faire injure,
Elle va, les cheveux au vent,
Sa robe vole : elle n’en a cure !
On l’aime et son cœur est content.

Elle est contre toute torture,
Nul ne pourra la corseter,
Plus que tout, adore l’été,
Vivant à l’état de nature.

Dumnac