Plume d'or Inscrit le: 25/12/2014 De: Envois: 1447 |
Soir de printemps Soir de printemps
Le temps a parcouru un chemin périlleux, C’est en mars qu’il atteint les confins de l’hiver, Où les flots du dégel et des torrents sinueux, Qui dévalent les pentes et grondent à ciel ouvert, Déferlent sur nos champs humides et lumineux.
Le vent ne gémit plus, quand il laisse derrière lui, Ses relents de tristesse aux rives du silence, Qui domine l’espace sous un ciel qui bleuit, Et la vague qui se meut dans toute sa jouissance, Fait danser les embruns de sa cime qui luit.
L’horizon qui se meure dans un rouge vespéral, S’invite à mon regard par sa vive lueur, Laissez-moi chanter la rose et le rêve floréal, Sous la lune qui brille, car le soleil a peur, Que tombe sur la nature cette ombre qui s’étale.
Amie, viens contempler la vague dorée du soir, Qui ondule et qui fuit, vers ce beau firmament, C’est l’heure où me vint l’écho du dernier espoir Quand mon ouïe flattée par un doux sifflement, M’annonce l’éclipse oubliée de nos déboires.
Mon corps a frissonné au passage de la brise, Caressante et troublante à faire trembler les feuilles, De la douce nature qui de fraicheur éprise, A traversé le temps jusqu’à franchir le seuil, Du printemps prometteur des plus belles surprises.
Massin.
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