Macron aura le prix Orange*,
Et Mélenchon, le prix Citron**,
Dont, souvent, les propos dérangent ;
Dimanche, « les gens » trancheront.
Selon Dylan, dans la chanson :
The times, the times, they are changing***,
Peut-on ravoir, nous dit Souchon,
Les sentiments à la machine ?
Après un Président « normal »,
Qui s’exprimait dans le journal,
Voici un Président « taiseux »,
Ne point trop en dire, c’est mieux.
Le dire, souvent, c’est très bien,
Mais le faire, c’est encor mieux ;
Le chef d’État jupitérien,
Rien ni personne, jamais ne craint !
De Donald il écrase la main,
Au tapis il met Vladimir,
Les Français il veut réunir,
Ceux qui l’aiment prendront le train.
Le Grand Charles leur avait dit
Que l’Algérie était la France,
‘Mes amis, je vous ai compris’,
Il opta pour l’indépendance !
Et celui qui n’avait menti,
‘Yeux dans les yeux, je vous le dis!’
Il sut se montrer très discret,
Pour couver son amour secret.
Ce n’est la girouette qui change,
Mais c’est bien le souffle du vent,
L’acier ne revient à Florange,
Rien ne peut être comme avant.
Le Président a de la chance,
Et il en faut à l’Élysée.
Qu’un moment souffle l’alizée,
Pour qu’il puisse sauver la France.
Dumnac
*ll est décerné depuis 1981 au joueur de tennis « le plus fair-play du circuit international, disponible et chaleureux avec la presse et le public ». Roger Federer s'est vu attribuer le titre cinq fois de suite de 2005 à 2009, un record. À noter aussi, que le chouchou du public parisien, Gustavo Kuerten, a reçu le prix à trois reprises, en 1998, en 2002 et en 2004.
**Événement mondain parisien toujours très attendu à partir des années 1950, le Prix Citron est décerné chaque année à une célébrité réputée pour son mauvais caractère. Ont notamment été distingués : le cycliste Laurent Fignon, la chanteuse Juliette Gréco, les actrices Simone Signoret et Catherine Deneuve (plusieurs fois pour cette dernière, à qui l'on reprochait d'éconduire les journalistes lorsqu'ils lui posaient des questions sur sa vie privée.
*** Car les temps sont en train de changer
.