Tu ouvres la porte au soleil alangui
Sur la mer ombrée des deuils
Avec les oiseaux nichant sur les écueils
Remplissant de lumière leurs nids

Il tombe sur cette mer des pleurs
Des cristaux d’étoiles ardentes
Fragments d’astres de ton cœur
Tournant autour de ton âme aimante

En cette aube mûrissent les fruits
Dans les coquilles de l’amour rougeoyantes
Etalées par les vagues sur le lit
De la plage du matin renaissante

Il pleut des lumières vives
Reflétées par les roses dans tes yeux
Fleurs épanouies dans le rêve
Calquant un soleil dans les cieux

Dans ta crinière
A l’ombre de ta chevelure
S’épanouit un jardin de lierre
Sur ton front en mythique parure

Images dans l'esprit en lustres
Ecrits sur les pages des souvenirs
Que la plume dans le livre illustre

rivedusoleil
13/2/2017

----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com